Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j’aime bien l’arrivée de nouvelles séries, il y a toujours cet enjeu : est-ce que ça va nous plaire ? Est-ce qu’on va s’identifier aux personnages ? Sont-ils sympathiques ? Qu’est-ce que la série va apporter de plus dans la montagne de séries déjà présentes ?
Je vous propose une petite nouvelle répondant au doux nom de : You’re the worst (*Tu es le pire). Un gars, une nana, on a vu plus original. Il est anglais, elle est américaine, l’accent chantant britannique met un peu de peps, bon point. Particularité : ils sont aussi chiants l’un que l’autre. C’est à celui qui fera le plus d’esprit et qui enverra l’autre sur les roses. Qui des deux sera le plus fier ? En fait, lequel est le pire en somme ?! Jusque-là, rien de bien amusant, sauf si on ajoute ce petit piment tellement années 2010 : le sexe compliqué. Comprendre : ce n’est pas sérieux entre nous, mais non, pfff, tu me laisses totalement indifférent(e). Bah voyons !
Bienvenus dans le monde moderne où la complexité est maître mot (à ne pas confondre avec le maître des clefs, c’est chez Fort Boyard ça). On se pose 350 questions chacun de son côté, parce que les poser à l’autre, c’est signe de faiblesse, donc on continue à s’embourber dans ce marasme. Si toi aussi tu as trop de fierté, lève la main !
Du coup, You’re the worst nous propose une comédie romantique trashouille : Jimmy (le charmant Chris Geere – vive l’Angleterre !) est archi désabusé par la vie et les femmes. Je ne me lasse pas de l’entendre sortir ses tirades philosophiques à tendance cyniques. Elle, Gretchen (Aya Cash) est une chieuse de première catégorie, qui sait ce qu’elle veut et qui n’hésite pas à exprimer le fond de sa pensée. J’aime cette rencontre très réelle et ses doutes fondés qui se rapportent bien à la réalité : la peur de s’engager, de faire des erreurs, de s’ouvrir à l’autre, cette façon de se voiler la face, car c’est plus facile. Et finalement, est-ce qu’une simple histoire de sexe est aussi facile à gérer que ça ?
J’en suis déjà à trois épisodes et je ne suis pas prête d’arrêter ! En plus, format court. Vous me tiendrez au courant !
PS : J’adore l’affiche !
RePS : J’avoue que mon titre est subtil (pour une fois)