Cassons un peu le rythme ciné en parlant petit écran avec une nouvelle série qui a démarré fin janvier : Looking diffusé sur la plus osée des chaînes américaines HBO.
Après en avoir un peu parlé autour de moi dès la fin du premier épisode, j’ai constaté que j’étais la seule à aimer. Bon, ce n’est pas grave hein, ça ne va pas m’empêcher de vous en parler, elle pourrait peut-être vous plaire.
Synopsis
Les amours, les joies et les peines de trois amis gays à San Francisco. Entre regrets, valses hésitations et autres impulsions du moment, Patrick, Agustin et Dom partagent leurs déceptions, leurs rêves, leurs désirs, la vie en somme.
Autant vous prévenir tout de suite, c’est 300% gay ! Je pense aussi que ça ne plaira pas à tout le monde, difficile de s’identifier. Allez comprendre pourquoi, moi, je me suis clairement identifiée. Par son ancrage dans la réalité et pour avoir déjà vécu certaines situations, je m’y retrouve totalement. Et c’est la force de Looking : se rapprocher au plus près des habitudes de notre société actuelle dans les rencontres sentimentales et les questionnements relationnels. Entre l’ex qui est un gros c******, le mec qui cherche l’amour dans une ville où la plupart des mecs cherchent un plan d’un soir (bienvenue dans le monde réel), le couple qui a peur de tomber dans la routine et qui s’essaie à de nouvelles expériences, le gars de 40 piges qui en a marre de fricoter avec des petits jeunes par facilité… Il y a vraiment de tout. J’aimerai vraiment une série comme celle-là autour des nanas ou des hétéros, vous allez me dire Girls, eh bien non. Je ne m’identifie pas vraiment aux personnages de Girls, même si je continue de regarder la série. Elles sont un peu trop barges à mon goût, même si la série est portée plus sur leurs vies que sur leurs relations amoureuses.
Côté casting, on retrouve le petit minet Jonathan Groff qui jouait un salopiot dans Glee, qui double Kristoff dans La reine des neiges et qui est accessoirement l’ex de Zachary Quinto (c’était l’instant Gossip Girl). Autant je ne pouvais pas le saquer dans Glee, autant là, il est chou comme tout avec son air innocent qui essaie de s’aventurer dans le monde merveilleux des coucheries instantanées alors qu’il cherche désespérément LE garçon qui fera battre son petit cœur.
J’espère que Looking continuera de me plaire et ne va pas se dégonfler trop vite tel un ballon de baudruche accroché à un portail trop longtemps à la suite de la fête d’anniversaire du petit Andy 8 ans. C’est trash : pas de mots châtiés, pas de pincettes, de la nudité (en même temps, on est une série estampillée HBO ou on ne l’est pas), du sexe, du fond, des doutes. J’aime !