L’entretien au café
Parce qu’on l’a tous croisée…
Il n’y a pas si longtemps, j’ai légèrement changé de carrière, je me suis lancé en solo et pour gagner de l’argent, j’ai besoin de clients. J’ai donc eu la possibilité d’avoir un entretien avec une Youtubeuse/Instragrammeuse/Facebookeuse/Twitteuse. Elle cherchait un community manager. Seulement voilà, la rêveuse souhaitait une personne qui ne serait payée que s’il y a des résultats. Mouais. Nous avons pris rendez-vous, histoire de papoter un peu. Au préalable, je lui ai dit qu’elle avait avant tout besoin de conseils.
Je ne sais pas vous, mais j’ai du mal à travailler gratuitement. A ma question « mais s’il n’y a pas de résultats, je ne serais pas payée », elle m’a répondu avec aplomb que non. Donc je travaille gratuitement ! Bien sûr ! Mademoiselle n’a pas apprécié que je la face déplacer dans un café pour lui dire que je ne lui donnerai pas mes conseils pour que dalle (au préalable, je lui ai précisé que bien que son concept soit intéressant, il partait dans tous les sens – ça ne lui a pas plu, plus le fait qu’elle a surtout besoin de conseils que d’un community manager, qu’il y avait pas mal de choses à améliorer). J’aurais dû préciser par message que je voulais être payée, m’a-t-elle dit. Ça me semblait logique, ce à quoi elle a répondu – attention magie : non ce n’est pas logique, moi je ne me paie pas !
Messieurs, dames, se faire payer pour un travail, CE-N’EST-PAS-LOGIQUE !!!! Moi qui pensais que tout travail méritait salaire…
Et alors, comble du chic, vexée d’être venue pour rien, la Youtubeuse en herbe s’est levée au bout de 10 minutes, elle a payé et elle est partie. Je me suis permis devant les autres clients de lui dire un gros « au revoir » alors qu’elle s’avançait à la caisse… Pas de réponse ! Mal polie avec ça !
Encore une qui veut tout sans rien donner quoi !
A éradiquer au lance-flammes !
Bête et MÉCHANTE, c’est TOUT cette miss bobby, incompétente, incapable de se remettre en question.
Déjà, c’est pas bête et méchante, mais Moi, moche et méchante. Et elle sait très bien se remettre en question, c’est comme ça qu’elle a changé d’avis et accepté l’idée que Reginald puisse être un prénom.