Fouille archéologique dans le métro
Parce qu’on l’a tous croisé…
[Âmes sensibles, s’abstenir. Vous risquez de ne pas supporter ce que vous êtes sur le point de lire.]
Quoi que j’ai un doute. Une fouille pareille, aussi profonde, dont les moindres recoins sont explorés, le tout en étant aux premières loges, ce n’est pas possible. Enfin si, vu le spectacle que m’offre le mec en face de moi. Vaut mieux que je reste fixée sur le lance-flammes, car si je le regarde, je vais vomir (Dieu merci, il vient de descendre. Mon estomac le remercie).
Tout y est passé : le fin fond des oreilles, le coin interne des yeux, mais le pire moment (pour moi, pas pour lui) a été la spéléologie des grottes de nez. Je ne pense pas que des professionnels se seraient aventurés aussi loin dans un milieu inhospitalier et aussi longtemps surtout.
Et pour la poésie : vu ce qu’il a récuré, il a à manger pour trois jours sous ses ongles ! Si vous avez un haut-le-cœur, vous comprendrez ma détresse.
Un gros dégueulasse quoi !
À éradiquer au lance-flammes !