Jeudi soir, à Bercy, c’était le concert de Paul McCartney (pardon, Sir Paul McCartney). Pour ceux qui auraient vécu sur une autre planète ces dernières décennies, il fut l’un des membres des Beatles (tout le monde connait, c’est bon ?). Comme d’habitude, je ne suis pas restée jusqu’à la fin, ce n’est pas vraiment mon chanteur favori.
Tout d’abord, impossible d’accéder à la salle pendant les répétitions, cela serait monnaie courante chez les personnes ayant le statut dit de star. En l’absence momentanée de sécurité, j’ai pu accéder aux gradins et regarder discrètement. Une question me taraude, vous savez une grosse question qui peut remettre en cause les qualités vocales de l’artiste, genre celle-là par exemple : chanterait-il parfois en playback ? Pourquoi ? Une fois Paul sorti de scène, la régie faisait encore des essais et a passé un morceau où on l’entendait chanter. Bizarre. Aucune différence entre le morceau enregistré et ceux chantés. Mmhhh… Le doute plane toujours.
Niveau concert, j’étais en arrière-scène (là où l’on voit que le dos du chanteur), un monde de dingue, je crois que je n’ai jamais vu les lieux avec autant de personnes. En guise de décor, une pléiade de boules disco, pour donner un côté magique et romantique (enfin, pendant les essais lumières).
Les quelques chansons écoutées étaient bonnes, rythmées (sachant que je ne connais que la chanson de James Bond de McCartney), il a apprécié de voir tout ce monde juste pour lui (doit pas avoir l’habitude…euhm), il nous a sorti quelques mots en français « bonsoir mon petit chou » (pour une fois que ce n’est pas « j’adore le fromache »), très dynamique sur scène, idem pour les musiciens, ils étaient à fond et cela faisait plaisir, ils participaient pleinement à la performance.
Enfin le public, mi-figue, mi-raisin. Surprise de voir deux jeunes filles largement plus jeunes que moi (papa les a élevées au rock, c’est une bonne chose). Sinon, j’ai déjà vu des audiences bien plus énergiques que celle-là, même dans la fosse, ils n’étaient pas très réceptifs, voire un peu endormis. Dommage.
Au moins, je peux mourir presque en paix, j’ai vu un des Beatles sans payer 95€ pour une place à visibilité réduite (ça, en revanche, moyen).