Je dédicace cet article à La Meilleure.
Elle l’attendait depuis longtemps La Meilleure ce 10 décembre. Elle n’avait pas pu les voir au Zenith 3 – 4 ans auparavant, alors là… Enfin Noël ! Et je ne sais pas vous, mais voir les yeux de sa maman qui brillent durant un concert, ça n’a pas de prix. Le 10 décembre – Palais Omnisport Paris Bercy – Nom de code : Placebo.
J’avais au préalable écrit une critique élogieuse de leur dernier album, Loud Like Love, laissant présager un Placebo nouveau aussi bien dans la musique, que dans la communication ou l’attitude du groupe. Cela s’est avéré sur scène.
Mais avant, parlons chansons. Je vous passe les mythiques Every me every you qui me prend aux tripes, Bitter End qui déchaîne tout le monde, Running up that hill, Special K. Rarement chantée (et ce n’est pas plus mal pour moi, vous allez comprendre) 20 Years revue qui m’a littéralement sciée sur place au point que je ne sais pas comment j’ai fait pour retenir mes larmes. Je ne l’écoute jamais et pour cause. La jouer en concert ce n’était pas très sympa les gars ! La grosse surprise est venue de Space Monkey, du genre à donner la chair de poule en version originale, mais c’est sans compter le nouveau brin de folie de Placebo. Tenez-vous bien, Space Monkey version… métal ! Métal soft certes, mais déroutant. Je me suis demandée si Brian Molko allait crier comme un métalleux. On n’en était pas loin.
Quelques chansons du nouvel album sont passées, pour n’en citer que quelques-unes Loud Like Love, Scene of the crime, Exit wounds et Too many friends à en donner des frissons. Mon seul grand regret : ne pas avoir eu la chance d’entendre Begin the end.
En ce qui concerne le groupe sur scène, ce fut une surprise. Les ayant découverts en concert lors de la sortie de Meds, période sombre pour Placebo, puis Battle for the sun, cela change du tout au tout. Ils sont plus dynamiques, ils communiquent plus avec le public (ce dernier était d’ailleurs endormi), plus de fantaisie, du jeu sur la fin de certains morceaux et puis fait très rare pour être noté, tellement rare que c’est la première fois que je vois ça, le large sourire de Molko. Et plutôt deux fois qu’une. C’est plaisant. Stefan Olsdal s’est enfin mis au français et c’était touchant. Steve Forrest… que dire ? A 300% derrière sa batterie, une motivation et une énergie qui lui ont fait perdre une de ses baguettes, pas de quoi se démonter pour autant.
Placebo 2013, propose du renouveau, de l’inattendu, plus d’émotions et d’énergie. Un groupe qu’on espère revoir comme ça dans l’optimisme.
J’oubliais, le 10 décembre, c’était aussi l’anniversaire de Monsieur Brian Molko.