On se souvient tous de sa première fois : sa première conférence de presse, son premier Festival de Deauville et maintenant, son premier Comic Con.
Ça y est ! Il n’y a pas si longtemps, je ne savais même pas que cela existait (hormis celui de San Diego) et je ne pensais pas me rendre à l’un d’eux un jour. Il aura fallu que l’idée traverse l’esprit de Mondociné et un brin de folie de ma part pour planifier notre voyage. Parce que oui, c’était le London Film Comic Con. Excusez du peu. Objet de la rêverie de Mondociné : la venue de Michael J. Fox. C’est vrai que là, tout un pan de votre enfance passe devant vos yeux, vous voyez Marty McFly, Doc et sa Delorean. La trilogie Retour vers le futur quand même ! Des films tellement cultes qu’ils ont marqué des générations, ils ont marqué le cinéma par le scénario, la grandeur des décors, des acteurs inoubliables, une logique du voyage dans le temps essentielle.
Bref, tout ces ingrédients réunis nous ont menés à l’Olympia de Londres, du 17 au 19. Trois jours intenses qui sont passés aussi vite qu’un aller-retour en Delorean. Attention, le Comic Con ne s’arrêtait pas à la simple venue du casting de Retour vers le futur (ou BTTF pour les intimes – Back To The Future), se sont enchaînés aux photos et aux autographes quelques noms de Games of Thrones, de Walking Dead, Power Rangers, Star Wars, mais aussi Richard Dean Anderson (et mon anecdote qui va avec), Bill Paxton et madame Sigourney « Ripley » Weaver. Ça fait rêver n’est-ce pas ?
À défaut d’un manque d’organisation sur place de la part de Showmasters Events sur certaines choses, nous étions préparés : les tickets de nos photos imprimés (nous ruinant au passage), la batterie de l’appareil photo rechargée, de la monnaie pour quelques achats (euhm). Il nous a fallu du temps pour comprendre le fonctionnement des batch, l’ordre de passage et essayer de combiner tout cela avec le planning des photos, en faisant en sorte d’avoir tout le monde. En gros, pour ceux qui souhaiteraient tenter l’aventure en étant tranquille, le pass diamant vous donnera accès en priorité à tout. Sinon plus votre batch est éloigné de 1, plus vous risquez de passer dans les derniers. Erreur de débutants : prendre des batch 3 principalement. Une fois le fonctionnement bien imprégné dans notre crâne, il ne nous restait plus qu’à s’armer de patience, se glisser dans les files d’attente au bon moment afin d’éviter qu’une trentaine de personnes ne passent devant nous, tout en essayant de discerner les beuglements des organisateurs. En tout cas, grand respect à eux, certains ont fait preuve de beaucoup d’organisation et de calme, d’autant qu’ils étaient assaillis par des personnes leur demandant continuellement où ils devaient faire la queue (nous avons fait la même chose). Pas facile. Une fois dans la queue, nous avons pu enfin trépigner d’impatience et être soulagé. Mine de rien, tant que vous n’êtes pas dans le serpent qui représente la file, aucune garantie de passer, et c’est exactement ce qui s’est passé pour ma photo avec Richard Dean Anderson. Trop de monde le vendredi (chaque photo est datée), j’ai dû revenir le lendemain. Résultat des courses : j’ai les yeux à moitié fermés, surprise par le compliment que m’a fait MacGyver. Mondociné se moque encore de ma photo !!
Puis se fut le défilé, entre nos séances photos, nous étions en quête des personnalités présentent aux autographes pour essayer de voler quelques clichés. Puis retour dans les files d’attente, le stress et la trépignation. Ainsi, en plus du Colonel Anderson, s’ajoute à mes souvenirs une photo avec Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Bill Paxton et enfin Sigourney Weaver. Je comprendrais que vous me haïssiez. Également deux selfies avec James Tolkan (le proviseur Strickland) et Lea Thompson (Lorraine McFly), qui ont d’ailleurs bien ri en lisant l’inscription sur mon t-shirt.
Il faut savoir que les Comic Con sont un enfer pour les geeks (ou un paradis, tout dépend du point de vue) : des kilomètres (j’exagère à peine) d’objets allant du pins aux figurines, en passant par les vêtements, l’enfer sur terre je vous dis, surtout pour le portefeuille, à chaque recoin, la tentation vous saute aux yeux. Et c’est ainsi qu’à la fin de ces trois jours palpitants, vous vous retrouvez avec des tasses, des t-shirts, des Delorean, une robe, des figurines. Le mal !!
En gros, le London Film and Comic Con c’est trois jours de folie à rencontrer, à parler et à serrer la main de personnes qui vous ont fascinées et qui le font toujours, auxquelles se rattachent des souvenirs de votre jeunesse, qui vous ont fait vivre des moments inoubliables que ce soit au cinéma ou à la télévision. Et aussi le bonheur de rendre vos amis jaloux.
J’en retiens une expérience unique, une première fois qui restera marquée dans mon esprit pour plein de raisons, de la fatigue, des piétinements, des échanges anecdotiques (pas tous les jours qu’on se fait draguer par Richard Dean Anderson ou Bill Paxton), des sourires, des rires, de la tendresse.
Mondociné, on recommence l’année prochaine ?
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