Il était attendu ce X-Men après l’excellent X-Men le commencement. Un casting aux petits oignons réunissant ancienne et nouvelle génération, une histoire oscillant entre passé et futur.
Un pari risqué que ce Days of Future Past qui aurait pu laisser présager le pire : comment faire tenir tout ce beau monde dans un seul film, qui plus est cohérent ? Débrouille-toi avec ça ! Pari plus que réussi pour Bryan Singer qui envoie l’homme aux griffes, le bien nommé Wolverine, prévenir dans le passé ceux qui deviendront ses futurs potes, que le monde dans lequel il vit (le futur, faut suivre) est en danger et qu’il faut y remédier dès la source. C’est alors qu’entrent en scène nos amis les mutants jeunes rencontrés lors d’X-Men le commencement.
Ce qui est bien, c’est qu’il n’y a pas un gros mélange entre passé et futur, le début peut-être un peu scabreux, on ne comprend pas forcément clairement les choses et puis, finalement, tout s’éclaire par la suite. L’action se passe dans le futur, il y a quelques bribes qui nous ramènent au passé, parce qu’après tout, le monde ne s’arrête pas de tourner pendant ce temps-là. Tout est clair et logique, c’est à mon sens un des points importants : le traitement du voyage dans le temps n’est pas complexe, cela évite de se perdre.
Quant à l’histoire en elle-même, elle est riche. Elle traite de la différence entre humains et mutants, faisant des rappels avec notre propre histoire peu glorieuse, et les moyens mis en oeuvre pour éradiquer ces « bêtes ». Les effets visuels sont superbes, les pointes d’humour allègent et il y a beaucoup de cohérence.
Toujours un gros coup de cœur pour Michael Fassbender (mon dieu ce qu’il est charismatique) et James McAvoy (encore meilleur que dans Le Commencement). Peter Dinklage sorti tout droit de Game of Thrones est vraiment convaincant. Quant à notre acteur national, Omar Sy, qui ne s’exprime pas beaucoup en anglais (vaut mieux peut-être pas ?) fait son travail, mais j’ai eu vraiment du mal à le mettre dans le contexte. Pour moi, je n’ai vu qu’Omar et non Bishop, mais j’ai bon espoir de le voir dans d’autres rôles à contre emploi dans lesquels il saura convaincre.
Si je peux vous donner un bon conseil, regarder les quatre volets d’X-Men (je vous fais grâce des deux Wolverine, faudrait pas vous gâcher le plaisir) et surtout Le Commencement. Ce dernier opus fera appel à votre mémoire par beaucoup de références et si vous êtes comme moi, que vous les avez vus il y a belle lurette, vous risquez d’être paumés. Ça serait dommage.
X-Men: Days of future past est un bon gros blockbuster comme on les aime, qui en met plein la vue. À revoir !
Bonus :
– Scènes coupées
– Les doubles de Xavier et Magnéto
– X-Men : à nouveau réunis
– Classification : M
– Les sentinelles : sécuriser le futur
– Bêtisier
– Galerie : Trask Industries
Des bonus très fournis sur l’évolution de l’ancienne franchise et de la nouvelle, comment intégrer le casting originel avec le nouveau, en faisant en sorte que cela soit fluide. On dénote que le soin de l’équipe ainsi que des nouveaux acteurs a été portés sur l’évolution des personnages du Professeur X et Magnéto, qu’elle ne soit pas trop rude, mais plutôt croissante et cohérente. Le choix du réalisateur sur quels nouveaux mutants à intégrer pour apporter plus de nouveauté et d’effets visuels. Et un bêtisier qui apporte une bonne touche de légèreté. Des bonus très intéressants sur la complexité de l’histoire et sur les difficultés rencontrées à intégrer deux équipes et deux époques bien différentes.
En vidéo depuis le 08 octobre.