Voilà, tout est dit. Au revoir.
J’avais adoré 21 Jump Street. À ma grande surprise d’ailleurs. Je l’avais trouvé tellement drôle. Quand les premières images de 22 Jump Street ont commencé à être diffusées, l’impatience s’est faite ressentir et je me marrais toute seule devant les bandes-annonces.
C’est pire que le premier, mais en mieux. Enfin, je me comprends. J’en ai pleuré.
Channing Tatum n’a plus rien à me prouver, il m’a conquise depuis un bon moment par son immense autodérision, son sens de l’humour qui cachent de la sensibilité et du talent (et j’em***** ceux qui pensent le contraire). On se comprend lui et moi, à part que je ne me paie pas les mêmes tablettes que lui, *bave*. Jonah Hill, même principe actif, en un peu moins sexy, mais tout aussi bourré de talent. Un duo qui nous avait fait une belle démonstration de leur entente dans 21 et qui fait tout exploser dans ce second opus qui n’hésite pas à aller très très loin pour mon plus grand plaisir alors que je pensais avoir tout vu.
Certaines scènes vont devenir cultes si ce n’est pas déjà le cas. Le film s’octroie un tel niveau de dérision que le générique de fin est absolument monumental (d’ailleurs, il y a une scène post-générique, ne la manquez pas).
En fait, je ne peux pas vraiment vous expliquer le film, après tout, vous connaissez le principe. C’est la même chose que la fois d’avant (pour reprendre la blague redondante du film). Je ne peux que partager mon immense enthousiasme, vous précisez que le film est complètement dingue et qu’il y a des références en pagaille. Et si vous n’éclatez pas de rire au moins une fois, notre histoire s’arrête ici (je déconne, restez, je vous aime bien quand même).
Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Eh bien vous, vous courez, volez, voire montez sur un camion pour aller acheter le Blu-Ray. Et moi, j’attends 23 Jump Street comme si c’était Noël (je n’ai pas vérifié, mais obligé il y en aura au moins un troisième, ils ne voudraient pas me décevoir).
Bonus :
– Commentaires des réalisateurs (tout aussi barrés que les acteurs) Phil Lord et Chris Miller, Jonah Hill et Channing Tatum
– Scènes supplémentaires et étendues : rien de moins que 39 minutes en plus, c’est cadeau !
– Courts métrages : 50 minutes où se mélange making-of, bêtisier, improvisations, méthodes de travail, découverte de l’équipe.
– Blagues en folie : toutes les blagounettes coupées au montage.
– Line-o-ramas : toutes les scènes rejouées avec des improvisations différentes.
– L’interprétation dramatique de 22 Jump Street : d’après vous, si on enlève toutes les scènes comiques du film, que reste-t-il ? 9 minutes et des poussières de drame et d’action (un conseil, restez bien jusqu’à la fin)
– Zook et McQuaid recrutent : la vidéo dans sa totalité réalisée par Zook et Jenko (alias McQuaid) pour le recruteur de football américain. Vive l’autodérision de Channing Tatum et les effets visuels faits maison !
– Le grand écart de Jenko : en parodie de la fameuse publicité de Jean-Claude Van Damme.
– Films annonces
Deux heures de bonus, le moins que l’on puisse dire, c’est que le Blu-Ray est très généreux, de quoi prolonger l’expérience complètement démente du film.
Sortie en vidéo le 07 janvier.