Une comédie de femmes, faites par des femmes, pour des femmes. Sur le papier c’est tentant, sur l’affiche ça l’est un peu moins : Camille Cottin qui tombe enceinte, et sa moman Juliette Binoche qui décide d’en faire autant, au même moment. Ouh la ! J’aime bien les deux actrices, même si à première vue j’ai un peu de mal à croire que Binoche peut être la mère de Cottin. Bon à seconde vue aussi !
Je ne sais trop par où commencer. Telle mère telle fille n’a pas réussi à me tirer un rictus. Je n’ai pas cru une seule seconde au couple de trentenaire : le couple ne fonctionne pas physiquement. Vous me direz que l’amour peut être surprenant, certaines personnes s’attirent et ne vont pas ensemble. On va dire ça alors… La mère adolescente est agaçante au possible, même si Juliette Binoche est fraîche, pimpante et resplendissante de beauté. Camille Cottin est attachante et ça change de ne pas toujours la voir énervée. Seulement, on n’y croit pas vraiment à l’embrouille et puis delà à en faire un film de plus d’une heure et demi où les deux femmes ne se comprennent pas et se chamaillent… Mouais, en plus les gags tombent à l’eau quand ils ne sont pas étirés à leur paroxysme pour tenter de nous faire rire.
La réalisatrice Noémie Saglio s’en été bien tirée avec Connasse, princesse des cœurs, elle se plante prodigieusement avec Telle mère telle fille dont on ne croit pas une seule seconde à l’histoire, la faute en bonne partie au casting. Il ne reste que Lambert Wilson, toujours aussi charismatique.
Sortie en salles le 29 Mars 2017.