Il y a des jours comme ça où l’on vous dit que vous allez voir un film qui s’appelle Starbuck, que David Wozniak est père de 533 enfants et que la bande-annonce n’explique pas grand chose. Vous ne pouvez compter que sur ce qu’on vous a donné comme avis, à savoir « tu verras, c’est drôle ». Je suis désolée, mais ce n’est pas possible de réduire ce film à un simple « c’est drôle ».
Alors vous y allez sans trop savoir ce qui vous attend. Puis, en sortant de la séance vous vous connecterez à Facebook grâce à votre téléphone supersonic, tout comme je l’ai fait, et vous prierez vos contacts de vous faire confiance et de courir voir Starbuck.
Mais alors, c’est quoi ce film?
Eh bien c’est David Wozniak qui a 533 enfants.
C’est se prendre de plein fouet un film qui fait rire, qui fait pleurer, avec une histoire originale, des acteurs « locaux » vraiment doués, un accent que l’on aime écouter, des émotions qui vous happent sans vous prévenir. Et bien plus encore. Je ne pense pas me tromper en précisant que la salle (qui était complète) a été conquise.
J’aime ces films qui cachent bien leur jeu et qui vous font dire « eh merde! C’était vraiment bon ». Je ne peux que vous inciter à le voir dès sa sortie le 18 avril (c’est loin, mais je me ferai un plaisir de vous le rappeler). Pour moi, ce film suit la lignée des films comme Intouchables (il était le seul dans sa catégorie), qui vous donne foi en les autres, en l’amour sous toutes ses formes et surtout, qui vous remémore que le bonheur existe.
Vous ressortirez avec le sourire.
Promis.
Sinon, le réalisateur Ken Scott nous a expliqué le pourquoi du comment du titre du film. Starbuck était un taureau père de centaines de veaux grâce à la reproduction artificielle. Ça colle plutôt bien avec le sujet.
PS : Après, si vous avez envie de manger des pancakes au sirop d’érable, c’est normal. Pour ma part, cela m’a encore plus donnée envie de partir à Montréal.