Regarder Poupoupidou, c’est se laisser envahir par l’hiver, par l’étendue de la neige, par la douceur du visage de Sophie Quinton. En somme, c’est être bercé par la pureté.
Allociné range ce film dans la catégorie policier et comédie. J’ai dû rater le genre comique, à moins que les films français soient tellement pathétiques en général, qu’ils sont direct estampillés comiques. Je ne sais pas.
Ce n’est pas le cas avec ce film, ni pour le pathos, ni pour le comicos.
Il rejoint ma catégorie ou plutôt MES catégories : sans prétention, simple, non surjoué. Quand je regardais Jean-Paul Rouve, je me suis d’abord demandé s’il était maquillé, tant on voyait les marques de sa vie. Et puis, ajouté au côté blasé/dépressif du personnage, pourquoi finalement ajouté du superficiel sur le visage. Quant à Sophie Quinton (déjà vu dans Avril en bonne sœur), à qui aurait pu-t-on associer ce nom de personnage autrement qu’à elle ? Candice Lecoeur. Une beauté fragile, hivernale et poétique. Un visage aussi doux ne méritait qu’un grand destin, aussi grand et tragique que celui de Marilyn Monroe.
Effectivement, c’est un policier, car nous suivons une enquête peu commune, menée par un écrivain en mal d’inspiration perdue dans le fin fond du Jura. Aucune cascade. Aucune arme. Simplement des gens touchés par la mort de leur personnalité locale. Et finalement, c’est triste.
Poupoupidou c’est l’histoire de deux vies qui se ratent.
PS : Ne vous fiez pas à la bande-annonce qui peut paraître un peu kitch.
PS 2 : On n’entend pas assez AVA!
PS 3 : J’ai aussi vu Somewhere, mais je n’ai pas du tout aimé (comme pas mal de monde), donc je n’écrirai rien à ce sujet.