Planes 2 c’est le film qui prend les gens un peu pour des abrutis. Je sais, ça commence fort, mais restez, ça va changer. On prend la recette Cars et on l’adapte version avions. Ça peut marcher avec d’autres moyens de transports, tout en devenant très vite redondant. Et permettez, niveau graphisme, on a vu mieux.
Du coup, j’avoue avec un brin de honte que je n’ai pas réussi à regarder le premier volet. La Meilleure a eu plus de courage que moi (elle m’accompagnait à la projection, pour ça) et le verdict a été sans appel : elle n’a pas aimé. Je m’en doutais, si même moi je n’ai pas eu le courage, c’est que bon… Pas terrible. Alors, pourquoi être aller avoir Planes 2 me demanderez-vous (si, vous êtes curieux, tout le monde le sait) ? Pour partager un moment mère-fille voyons ! Des moments si précieux.
Et figurez-vous que nous avons eu raison d’y aller ! Parce que c’était bien en fait ! Je vous ai dit d’attendre avant de tirer une conclusion trop hâtive. Pourtant, j’étais conditionnée pour m’ennuyer devant ce film. C’est dire.
Déjà, c’est drôle. Selon La Meilleure, ça l’est plus que le premier. Bon point. Mais ce qui nous a plu à toutes les deux, c’est l’histoire. La première était la même que le premier opus de Cars : comment un avion de ferme veut devenir un avion rapide. Merci pour le réchauffé. Planes 2 s’est orienté vers ces avions qui éteignent les feux (dans la même veine que les canadaires) en dédiant ce film aux soldats du feu. C’est réussi. Le choix du sujet est pour le moins inattendu (je n’avais même pas vu la bande-annonce, ni lu le synopsis) et bien traité. On se rend compte de l’organisation et du pouvoir destructeur des flammes, qu’ils sont parfois impuissants face à ces ravages. Et que comme souvent, il y a des personnes peu scrupuleuses qui préfèrent le profit à la sécurité. Et puis, on découvre les motivations de chacun qui les ont poussées à prendre cette voie-là.
Bonne surprise que ce Planes 2, beaucoup d’humour et d’émotions, tournant sur un sujet peu traité au cinéma et particulièrement intéressant.
Sortie en salles le 23 juillet