Comme chaque année, un peu comme Pâques, Noël et Hanouka, nous avons notre film de Woody Allen, il n’y a que la date qui change. Je ne sais pas s’il a décidé de servir un bon film une fois sur deux, l’année dernière, Blue Jasmine faisait son petit effet par une Cate Blanchett admirable.
Et là, avec son Magic in the Moonlight, Woody Allen s’est planté. Bon, bah, on ne peut pas réussir à tous les coups, il n’est plus tout jeune, mais personne ne l’oblige à produire tous les ans (à moins que ?).
Magie à la lumière de la lune… ouhhh mystère. Oui, enfin… Pas vraiment. Il y avait de quoi faire pourtant : deux beaux acteurs (Emma Stone et Colin Firth, très bien placé sur l’échelle de Manish), une histoire somme toute intéressante :
Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux à savoir qu’il s’agit en réalité du nom de scène de Stanley Crawford : cet Anglais arrogant et grognon ne supporte pas les soi-disant médiums qui prétendent prédire l’avenir. Se laissant convaincre par son fidèle ami Howard Burkan, Stanley se rend chez les Catledge qui possèdent une somptueuse propriété sur la Côte d’Azur et se fait passer pour un homme d’affaires, du nom de Stanley Taplinger, dans le but de démasquer la jeune et ravissante Sophie Baker, une prétendue médium, qui y séjourne avec sa mère.
Mais alors pourquoi plantage il y a eu ? On partait sur 1h38 de film, pas de quoi s’inquiéter, cependant, deux acteurs mal dirigés, des rebondissements inexistants, l’humour à la Allen quasiment absent, une intrigue finalement pas prenante et ennuyeuse, parfois étirée, et patatra dans les escaliers ! On se retrouve à cligner trop de fois des yeux, à bailler et à trouver le temps long, trop long. Et puis à la fin, ça se réveille, un peu, mais pas assez pour nous sortir de notre léthargie.
Du coup, l’année prochaine, on peut s’attendre à une réussite ?
Sortie en salles le 22 octobre