On n’a pas tous les jours la chance de croiser le numéro 2 dans son top 3 d’acteurs chouchous. Alors quand j’ai su que mon Anglais favori allait faire la promo de son prochain film, qu’enfin je savais où, quand, comment il se trouverait à Paris, je me suis jetée sur l’occasion tel un rugbyman en pleine mêlée. J’avais sur le coup ma chère C., car il était absolument hors de question que je passe à côté.
Passons la peur de ne pas avoir une place, d’être déçue (faut dire que la calvitie naissante du bellâtre gâche – faut vraiment être difficile – un peu de sa superbe, mais je m’en fiche), d’être mal placée, d’avoir des photos toutes moches, etc.
Les places étaient réservées pour l’UGC des Halles qui avait dégainé deux salles pour l’occasion. Nous nous sommes pointées 1h à l’avance, il faut dire que je n’aime pas regarder les films en étant devant, autant là, c’était une question de vie ou… de vie. Placées au deuxième rang, quasiment au milieu, lumière correcte, appareil photo réglé, j’étais prête à l’accueillir comme un poisson frétillant.
Il est arrivé par la porte d’entrée, attendant sagement dans le noir aux côtés de Steven Soderbergh que le monsieur les annonce et il a fait son apparition en premier, chic, classe, discret, dans son costume :
Jude Law
Je pense avoir sécrété trois litres de bave si ce n’est plus. Mon cœur s’est emballé telle une minette devant Justin Bieber (vous remarquerez que depuis le début de l’article, j’ai changé trois fois de personnalité : rugbyman, poisson et maintenant « belieber »). Jude Law était au-delà de mes espérances : un charme fou, aussi beau que dans ses films, simple, un sourire de malade. Il nous a baragouiné quelques mots de français que je serai incapable de répéter tellement j’étais focalisée sur lui et sur mon appareil photo.
Certains s’étaient tout de même déplacés pour Monsieur Steven Soderbergh qui signe avec Effets Secondaires sont avant-dernier film avant de prendre sa retraite. Il s’est enquillé d’une note d’humour sans pour autant s’essayer en français. Ce n’est pas grave, on lui pardonne.
Quelques mots sur le film : le film est gênant, il met mal à l’aise puisqu’il expose la dépression et les effets des médicaments sur l’organise. Rooney Mara est tout bonnement exceptionnelle, criante de vérité, au point de faire passer vos petits coups au moral pour de la roupie sansonnet. Les autres acteurs sont aussi bons, je vous rassure. Malgré une légère baisse de rythme, le film m’a cueillie, surprise, parfois choquée (dans le bon sens du terme). Un conseil, allez voir le film et vous me direz comment vous avez réagi, ça m’intéresse.
En tout cas, je veux bien avoir le Dr. Banks comme thérapeute…
Enfin, cerise sur ce superbe gâteau, les joies de mon métier ainsi que la gentillesse de mon collègue F., m’ont fait ce petit cadeau : mon premier autographe d’acteur sur mon Blu Ray de The Holiday (alors oui, j’aurais pu faire signer à Jude Law un autre film, mais j’adore celui-ci). Il prône fièrement debout dans ma dvdthèque. Autant vous dire que F. avait ménagé son effet et je croyais qu’il n’y était pas arrivé. Et quand j’ai vu ladite signature, l’adolescente de 15 ans qui sommeille en moi a sauté de joie tel un asticot sur pattes, brandissant mon Graal, un énorme sourire collé aux lèvres.
Aaahhhh Jude…, enfin plutôt « Heyyyy Jude« …
Voici quelques photos de mon cru. Perso, si vous arrivez à résister, chapeau !