Aujourd’hui, étrange sensation : je ne percute pas que je participe au Festival du film américain de Deauville. Je crois que je vais passer championne dans cette catégorie (mon voyage à New York étant en pôle position).
Alors, démarrage en douceur : projection d’un des derniers films du regretté Philip Seymour Hoffman avec Un Homme très recherché, puis – et là j’avoue que ma vie est extrêmement difficile – attente sous le soleil bien chauffant pour la conférence de presse du film Les recettes du bonheur en présence de rien de moins que Charlotte Lebon, le trèèèèèès charmant Manish Dayal et de madame Helen Mirren. S’il vous plaît. Je ne manquerai pas de partager quelques photos lors de mon retour Parisien (d’ailleurs, nous ne sommes pas habitués par la gentillesse et l’amabilité locales).
La conférence de presse était tournée nourriture, évidemment, Charlotte Lebon nous apprenant qu’elle préfère se faire inviter chez ses amis pour manger au lieu de préparer à manger. Manish Dayal nous dévoilant une recette de sa mère de riz basmati au dal (plat à base de lentilles). Et Helen Mirren expliquant que les couples dans le monde entier, se sont tous formés autour d’un plat (ou de l’alcool, c’est selon) et mentionnant que ses parents se sont rencontrés autour de spaghetti. Une conférence très agréable et décontractée, nous révélant une Helen Mirren pleine d’humour et une Charlotte Lebon avec beaucoup de répondant.
Retour sur Les Recettes du bonheur :
Un film qui avait tout pour me plaire, puisque son sujet principal est tout de même la cuisine, mais qui a fini par me perdre par son longueur et son côté carton-pâte dans ses décors. Une histoire qui dévie, passant de la création d’un restaurant familial indien à la quête ambitieuse du jeune chef (incarné par Manish Dayal). J’aurais aimé voir l’évolution du restaurant. En revanche, choisissez un cinéma proche d’un restaurant indien, car vous allez avoir l’eau à la bouche durant le film.
Retour sur Un homme très recherché :
Une première partie très lente et longue, manquant de rythme, qui m’a très vite assoupie, d’autant que la seconde partie prend plus de vitesse, pour entrer directement dans l’action, jusqu’à laisser exploser tout le talent de Philip Seymour Hoffman. Un film qui reste inégal.
Crédit photo Nicolas de Mondocine.net (eh oui, je n’ai pas pris de photos avec mon téléphone)