Niveau régularité, je commence bien : la fatigue a pris le dessus et je n’ai pas pu vous écrire ce premier jour de festival déjà plein de surprises.
Il faut que vous sachiez que le premier jour, vous ne commencez pas direct dans le jus, c’est le même principe qu’à Cannes (pour ceux qui connaissent ou même regardent) : vous débarquez (après plusieurs heures de route pour ma part), vous allez récupérer votre précieuse accréditation, puis vous attendez patiemment l’ouverture du bureau de presse pour aller quémander une invitation pour la soirée d’ouverture (ou pour les prochains jours, le film en compétition accompagné de ses invités). Grosse chance pour nous, nous avons récupéré l’invitation pour l’ouverture avec l’avant-première du nouveau film de Woody Allen, Magic in the Moonlight.
Nous avons été découvrir les fameuses planches et cabines que je voyais pour la toute première fois, nous nous sommes dirigés vers le grand hôtel Royal afin de voir si un des distributeurs était là, chou blanc, mais pas tant que ça, car sur le chemin du « retour », nous avons croisé cette merveilleuse beauté naturelle qui a pris le temps de nous signer des autographes et prendre la pose pour des photos :
Et j’ai eu une seconde première fois : une photo avec Jessica Chastain. Et à quelques pas de là, Freddie Highmore déambulé tranquillement dans la rue.
Après une brève sieste, l’heure de sortir la robe de soirée pour fouler le tapis rouge (côté invités) est arrivée. Une nouvelle première fois et c’est très agréable d’être du bon côté. De plus, nous avons eu la chance de voir arriver le jury et certains invités en nous positionnant tranquillement sur le trottoir face au Centre International de Deauville. Pas de foule, quelques personnes disciplinées et des personnalités qui ont su jouer le jeu des photos.
En salle, comprenant ma chance de découvrir le monde merveilleux des festivals et surtout du Festival de Deauville, les hommages se sont enchaînés : Lauren Bacall, Robin Williams et l’invitée du jour, Jessica Chastain.
Retour sur Magic in the Moonlight :
La fatigue n’aidant pas, je n’ai pas du tout apprécier ce Woody Allen, moi qui aime plutôt bien ce que fait en général le réalisateur à lunettes. Le scénario est incroyablement long pour un contenu maigre, rendant le film sans substance et qui s’étire au possible sur une intrigue tenant sur un post-it. Quant aux acteurs, Colin Firth et Emma Stone, Woody Allen a – à mon sens – complètement raté sa direction d’acteurs. Magic in the Moonlight est tout sauf magique.