Il y a de ces acteurs que j’aime bien suivre, car je les ai vus évoluer durant de longues années et qu’ils ont ce capital sympathie qui fait que. Daniel Radcliffe fait partie de ceux-là (en tant que bonne fan de la saga Harry Potter). Du coup, quand j’ai vu le synopsis de Et (beaucoup) plus si affinités, je me suis dit que ça allait être intéressant de voir « Potter » dans un rôle comme celui-là. Et je dois bien avouer qu’il m’a plutôt conquise. C’est marrant, car je jauge un acteur ou une actrice sur une chose assez particulière et distincte qui suggère son degré de « lâchage ». Vous allez rire, mais à partir du moment où un acteur (ou trice, hein, toujours pareil, pas me répéter tout le temps), catalogué de lisse, mignon et propret finit dans un film en disant des gros mots ou des phrases à grosses connotations sexuelles, eh bien j’adore ! Il y a un début de cassage d’image. C’est bête, je sais, mais j’aime bien. Comme Jennifer Aniston dans La famille Miller qui lâche le troupeau de chevaux pour le coup !
Revenons à notre mouton, le film !
Comédie romantique avec ses codes bien ancrés qui ne laisse que peu de place à la surprise, mais bon, je ne vais pas m’en plaindre, je savais ce que je venais chercher. Je pense que beaucoup se reconnaîtront (moi-même je suis tombée dedans) dans cette histoire sur cette limite qui sépare l’amitié et l’amour, sur les difficultés que cela engendre et les décisions qu’il faut parfois prendre. Hormis le schéma classique, Radcliffe s’en sort dans ce rôle de jeune adulte torturé par ses sentiments, formant un duo tout mimi avec sa partenaire à l’écran Zoe Kazan. Petit bonus foufou pour Adam Driver, commençant à rouler sa bosse hors de la série Girls.
En fait, je pense qu’il faut arrêter de se leurrer, ce n’est pas le film du siècle, mais on s’en fiche, Et (beaucoup) plus si affinités s’en tire plutôt bien, il nous laisse un peu rêveur et nous accroche la guimauve qui nous sert de cœur. Oui, je suis une minette et j’assume !
Sortie en salles le 29 octobre