J’ai commencé à vouer un culte à Seth MacFarlane à la sortie de Ted. Je connaissais son travail en matière de séries télévisuelles (que je n’ai jamais aimé, notamment à cause du style de cartoon), mais depuis Ted, je pourrais presque tomber amoureuse de lui. Vous ne le savez peut-être pas et si vous le savez, ça ne changera pas grand chose à votre vie (Stéphane De Groodt, sort de ce corps), mais je suis une inconditionnelle de Ted : répliques, chanson, chorégraphie, j’ai même ledit nounours coquin chez moi. J’adore ce film. Alors, quand j’ai su que le second film de Seth MacFarlane arrivait, j’étais tout excitée (pas autant que quand j’ai appris la production de Ted 2). La bande-annonce était prometteuse, ça partait dans tous les sens, c’était toujours osé, du MacFarlane quoi.
Je vous passe la traduction du titre, on passe de « A million ways to die in the west » (Un million de façons de mourir dans l’ouest) à Albert à l’Ouest. On est limite film français, ultra populaire et bon marché.
Du coup, est-ce que le film a été à la hauteur de mes attentes ? Eh bien non et j’aurais tant voulu. Déjà, il est trop long, il y a des baisses de régime, on sent le temps passé, c’est dommage. L’humour est toujours aussi trash, mais moins drôle, moins présent et trop scato. Il y a des scènes…. eurk.
Ceci dit, il y a des références qui font mouche et que MacFarlane aime distiller dans son travail. Je ne peux malheureusement rien vous dévoiler, cependant, certains clin d’œil sont hilarants.
Belle brochette d’acteurs également : l’immense Giovanni Ribisi (et sa chorégraphie), Charlize Theron, Amanda Seyfried, Liam Neeson, Neil Patrick Harris.
Ça ne m’a pas empêché de rire et de passer un bon moment, mais le résultat n’était pas aussi bon que Ted. Trop de pression peut-être ?
Vous pouvez retrouver ma critique de l’ours en peluche par ici.