2012_Roland Emmerich

2012_Roland Emmerich« No Jack ! I don’t want to die ! » (Non Jack, je ne veux pas mourir!). Presque. Le héros ne s’appelle pas Jack, mais Jackson, fallait bien que cela y ressemble.

Alors, la fin du monde ça donne quoi ? Eh bah ce n’est pas joli, joli tout ça, si cela doit effectivement arriver, nous ne sommes pas dans la merde.

Je vais procéder différemment pour la critique :

Pourquoi devez-vous aller le voir ?

Parce que les effets spéciaux sont impressionnants.

Parce que les effets spéciaux sont monstrueux.

Et parce qu’on ne sait jamais, si en 2012 vous y êtes confrontés, vous saurez quoi faire.

Pourquoi ne devez-vous pas y aller ?

Parce que les effets spéciaux sont monstrueux… trop ! Le coup du tsunami dépassant la montagne, j’ai un peu de mal. Vous me direz  « c’est la fin du monde, qu’est-ce que t’en sais que ça n’arrivera pas comme ça ?! ». Certes, mais si on reste logique… mouais, bof.

Parce que si vous avez une vessie trop petite, vous ne tiendrez jamais 2h40 sans déranger les personnes aux alentours au moins une fois. Le film est long, chaque scène est détaillée, de vraies montagnes russes : un coup c’est plat et calme, et boum, l’instant d’après, c’est l’apocalypse, et ce, tout au long du film.

19133321 jpg r 760 x f jpg q x 20090701 030435

Parce que si vous vous êtes fait une manucure avant, elle sera ruinée, tout comme mes ongles : y a du suspense, même si nous sommes loin d’être stupides et que la fin est prévisible… bah oui, c’est la fin du monde, que vous le vouliez ou non. J’exagère, mais pour une personne qui s’intéresse un minimum au cinéma, il n’y a pas besoin de sortir de la FEMIS pour constater comment vont se goupiller les choses (je ne développe pas, je ne veux pas gâcher le mystère ouuuuuhhhh).

Sinon, hors catégorie, les acteurs sont…euh… ça va, hein ! On ne leur demande pas du Shakespeare non plus, ils appréhendent plutôt bien la fin du monde avec la peur et tout le tralala. C’est de l’Américanisme pur, avec son héros, son mec pourri dans le gouvernement, le pauvre type dont nous connaissons l’issue fatale dès le départ (enfin, LES pauvres types), les multiples rebondissements ou comment se sortir de situations plus hallucinantes les unes que les autres. Je ne vais pas me plaindre, j’aime les films catastrophes, cependant, j’avais préféré le Jour d’Après, peut-être moins, comment dire, moins énorme, voire plus logique. C’est du grand spectacle, visuellement, rien à dire (hormis les tsunamis), les effets déchirent comme dirait ma grand-mère (euhm).

À vous de voir, si vous n’avez rien d’autre à faire, mais comme je le dis souvent, ce n’est pas le film du siècle.

30/11/2009